Projet d’Appui aux Enfants Vulnérables pour la réinsertion et le maintien scolaire dans la Région de Mopti (koro, Sangha, Bandiagara et Madougou).
Aujourd’hui, 1.2 million d’enfants, soit 4 sur 10 enfants, en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés au Mali. L’accès au 1er cycle du fondamental a régressé entre 2012 et 2013 et un léger regain est constaté durant ces trois dernières années. Entre 2013 et 2015, le Taux Brut d’Admission (TBA) passe de 57,6% à 61,7% soit un gain de 4,1 points. Malgré cette évolution positive de la couverture scolaire, en 2014 seuls 54% des enfants achèvent le fondamental 1 (1ère à la 6ème année). Environ 23% de ceux qui s’inscrivent en 1ère année du fondamental abandonnent l’école avant d’atteindre la 6ème année. Dans la région de Mopti, la question des enfants non scolarisés reste plus que jamais d’actualité et connait même une croissance. L’UNICEF dans son rapport sur les enfants non scolarisés et Déscolarisés au Mali, avance les chiffres de 63, 21% dont garçons 66% et fille 60,48% en 2011. Les chiffres de 64,07% dont garçons 67,43% et filles 62,02% sont avancés en 2013[1]. Ce rapport recommande plusieurs stratégies entre autres : Réduire les disparités, promouvoir l’équité et l’égalité promouvoir la scolarisation des filles et des enfants exclus pour des raisons socioculturelles ou à cause de besoins spéciaux ; améliorer la qualité de l’enseignement, mener des campagnes de sensibilisation et la bonne gestion. D’autres part, l’Enquête/ETUDE sur les enfants hors de l’école (OOSC) dans 36 Communes de la Région de Mopti vont dans le même sens, et recommandent le recensement.
L’UNICEF Mali, dans son Programme de Pays 2015-2019 (CPD), focalise sur l’amélioration de la scolarisation des enfants hors de l’école, contribuant à une offre éducative inclusive pour les enfants âgés de 3 à 15 ans. Il renforcera le maintien à l’école et l’amélioration des apprentissages en accordant une attention particulière à l’éducation préscolaire en investissant sur les Centres d’Education de la Petite Enfance[2].
Les efforts porteront par ailleurs sur la levée des obstacles à l’accès et à la qualité de l’apprentissage et le maintien à l’école des groupes vulnérables. Plus spécifiquement à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un programme sectoriel basé sur l’inclusion, l’équité, l’égalité entre les genres et la gestion des risques. Elle permettra aussi de soutenir la scolarisation des filles et des enfants exclus du système éducatif, principalement dans les zones les plus défavorisées.
Ainsi, l’ONG APIDEV s’est engagée, en partenariat avec UNICEF, à atteindre les résultats escomptés par rapport à l’amélioration de l’accès des enfants non scolarisés et déscolarisés dans la région de Mopti à une éducation de qualité par l’inscription, la réinsertion et l’encadrement dans le formel pour environ 27,000 enfants.
Objectif Global du Programme:
L’objectif global était de contribuer à la Scolarisation de tous les Enfants dans la région de Mopti en appuyant les structures décentralisées par l’amélioration de l’accès des enfants non scolarisés et déscolarisés, à une éducation de qualité par l’inscription, la réinsertion et l’encadrement dans le formel dans la région de Mopti.
Objectifs Spécifiques du Programme:
D’ici fin 2019, les enfants non-scolarisés ou déscolarisés bénéficient d’opportunités d’intégration dans l’enseignement formel ou d’opportunités d’apprentissage dans les 9 communes de Madougou, Koporona, Koro, Barapiréli et Bono (cercle de Koro) et Kendié, Kende, Sèguè-Iré et Wadouba (cercle de Bandiagara), dans la région de Mopti.
D’ici fin 2019, les enfants achèvent un enseignement de qualité dans les 9 communes de Madougou, Koporona, Koro, Barapiréli et Bono (cercle de Koro) et Kendié, Kende, Sèguè-Iré et Wadouba (cercle de Bandiagara).
Le contexte d’exécution du projet, n’a pas été facile. Puisque, depuis plusieurs années les régions Centre du pays particulièrement le pays dogon, est soumis à une insécurité permanente avec de fâcheuses répercussions sur le fonctionnement normal des écoles et sur la situation économiques des parents d’élèves.
Malgré tous les problèmes et difficultés du terrain, les résultats suivants ont été atteints.
Parmi les filles formées 707 sont entre 5 à 9 ans et 1 518 sont entre 10 à 14 ans ;
450 jugements supplétifs établis.